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Selon l’article de « Que Choisir » sur les pesticides « Stop à la fuite en avant », il va être difficile de trouver des solutions pour manger sainement, hormis le bio !

« Raisins, pommes, poires, fraises, les fruits analysés renferment souvent de multiples résidus de pesticides à des doses plus ou moins préoccupantes »
Les analyses portent sur les fruits et peuvent sous toutes réserves être extrapolées aux légumes selon moi. Les résultats sont parlants :

83% des fruits bio ne présentent aucune détection de substances toxiques ; 14% renferment moins de 5 molécules sans alerte particulière quant à leur toxicité et 3% des fruits bio testés renferment moins de 5 à 7 molécules dont des CRM (cancérogène, mutagène et/ou reprotoxique) et/ou des PE (Perturbateur endocrinien).

A l’inverse, seuls 1% des fruits non bio n’ont aucune substance toxique détectée ; 46% renferment moins de 5 molécules sans alerte particulière quant à leur toxicité ; 30% des fruits testés renferment moins de 5 à 7 molécules dont des CRM (cancérogène, mutagène et/ou reprotoxique) et/ou des PE (Perturbateur endocrinien). 20% contiennent 8 à 10 molécules CRM et/ou PE ; 4% contiennent plus de 10 molécules CRM et/ou PE !

Conclusion, 54% des fruits non bio nous contaminent contre seulement 3% de fruits bio !
Nous savons aujourd’hui, que le nombre de cultivateurs ayant dans la cadre de leur travail, utilisé et été en contact avec des pesticides, présentent des taux de cancer de l’estomac plus élevé et des décès en conséquence.

Les anciens « les têtes blanches » ont été protégés une grande partie de leur vie car l’agriculture était à l’époque dépourvue de ces substances dangereuses. En revanche, de nos jours et depuis plusieurs dizaines d’année, notre alimentation en regorge et les répercutions ne seront pas sans risques.

Celui qui consomme des fruits et légumes non bio s’expose sur une période de vie importante à une accumulation de substances nocives et donc à des risques associés de cancer et de perturbation endocrinienne. A contrario, celui qui consomme bio minimise sur le long terme les risques potentiels de pathologies en lien avec les pesticides ou autres substances dangereuses.

Après étude, l’épluchage des fruits non bio semble diminuer le nombre de produits toxiques de 50%. En revanche il est inutile d’éplucher les fruits bio d’autant plus que cela diminue la quantité de vitamines.